Sur les applications des propositions de ce titre.
Théorie pyrotique.
XLIV.
1. L'obstacle dont il s'agit est l'effet de la pression causée par la pesanteur
de l'air. Mais à part de cet effet, l’air favorise l'évaporation au lieu de s'y
opposer.
2. Elle s'opere en raison directe de la densité de fait, et en raison inverse du
feu calorique qu'il contient. (C'est le contraire de tout ce qu'on a dit à cet
égard, mais c'est ce qui est conforme à mes observations depuis plus de trente
ans.)
L'hygromètre n'est point affecté par l'eau dissoute dans l'air ; mais seulement
par celle qui y est suspendue sans être dissoute.
3. Elles résultent de l’absorbtion de l’humidité de l'air par ces corps salins ;
absorbtion produite par la faculté extensible de leur feu acidifique, et par
l’extrême avidité de ce feu à s'emparer de l’humidité pour s'y étendre.
4. Ils résultent des différens changemens qui surviennent dans le point de
saturation de l'air, quant à la faculté de dissoudre l'eau ; et de la formation
et la destruction du gaz brumeux, c’est-à-dire, de la formation des nuages, et
de leur résolution en pluie, &c. &c.
5. Elles indiquent toutes des faits conformes aux principes que j'ai établis.
6. Elles sont dans le même cas que les précédentes.
7. Elle indique que plus ils sont terreux, plus ils laissent de résidus après
leur combustion.
Elle indique encore que lorsque leur masse surabonde en principe terreux, alors
ce qu'on appelle la com- [combustion]
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